Publié dans Société

Forum sur la mobilité urbaine - Remplacer les taxi-be vétustes  et dangereux

Publié le mercredi, 24 avril 2024

Vers des solutions  pour décongestionner  le transport à Antananarivo. La journée d’hier a  été marquée par le début du premier forum sur la mobilité urbaine dans le grand Antananarivo. Celui-ci va réunir les acteurs du transport pour deux journées intenses de réflexion et de propositions. Valéry Ramonjavelo, ministre des Transports, souligne que : « Cette ville a été conçue pour trois cent mille habitants, maintenant, nous en sommes à trois millions cinq cent mille âmes qui vivent à Antananarivo.

Cela génère des défis en matière d’urbanisme, d’énergie, mais aussi et surtout en matière de transports ». Dans son discours d'ouverture, le ministre a appelé à un examen minutieux des problématiques du secteur des transports urbains. Les discussions ont déjà dévoilé des constats frappants, mettant en lumière les défis  de la mobilité dans la Capitale.

L’avenir des taxi-be sur la table

Parmi les solutions proposées, le projet "Zotra Fitaratra" se distingue par son ambition de renouveler la flotte des taxi-be de la ville. En effet, force est de constater que la majorité d’entre les taxi-be ne sont plus dignes de transporter qui que ce soit. En collaboration avec des partenaires techniques tels que l'Agence française de développement et CODATU, ce programme vise à moderniser les services de transport public. Valéry Ramonjavelo d’expliquer : « Cela permettra d’optimiser la rentabilité des services de transport publics d’une part et de réduire la pollution générée par des autobus, pour la plupart, vétustes, datant souvent du siècle dernier.» François Durovray, président de CODATU, souligne l'importance d'un modèle de développement de la mobilité urbaine adapté aux réalités locales : « Une réelle fenêtre d’opportunité à Madagascar pour développer la mobilité urbaine pour les Malagasy. On est dans une étape importante pour améliorer cette mobilité. Néanmoins, nous devons traiter des questions de gouvernance, de financement et faire en sorte qu’il y a un réel impact des projets menés sur la population. » Antananarivo, avec son paysage urbain complexe, cherche à instaurer l'intermodalité entre les différents moyens de locomotion. Des barques motorisées côtoient les bus, offrant une diversité de modes de transport que les autorités envisagent de mieux intégrer. Ce premier forum  ouvre des perspectives  pour décongestionner le transport et améliorer la qualité de vie des habitants. Les quatre ateliers prévus ce jour permettront de développer ces pistes et de tracer les contours d'une mobilité urbaine plus efficace et durable pour la Capitale.

 

Carinah Mamilalaina

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff